Une nouvelle journée qui commence...
Il était tôt ce matin là. Dësïrellkan dormait encore dans son petit lit pendant que Maman Harkan préparait la journée. Un bon pain venait de finir de cuire et emplissait la modeste demeure d’une odeur agréable, et des œufs de raptors saisissaient sur le poêlon, chose exceptionnelle pour cette petite famille sans le sou.
"Debout Dësï ! Le Grand Feulmor est là aujourd’hui !"
En effet, dans un petit bourg entre l’Île Haut-Soleil et la capital Lune-d’Argent, le Maître Mage Feulmor venait rendre sa visite annuelle pour venir guider quelques jeunes hordeux sur de nouvelles voies.
Dësïrellkan avait enfin atteint l’âge de dix cycles, autorisé pour y assister. C’était une petite fille assez solitaire, mais pétillante, et très observatrice ; Maman Harkan l’avait jaugé et savait qu’elle serait faite pour devenir une Grande Magicienne.
Sortant doucement de son lit bien moelleux, la jeune elfe se passa un peu d’eau sur la frimousse avant de se vêtir de sa plus belle robe de magillonne.
Descendant les marches quatre par quatre, elle arriva dans la cuisine toute excitée.
"Tu vas voir Maman, je reviendrais ce soir pleine de savoirs, je te jure M’am, tu verras ! Et tu n’auras plus à te lever trop tôt, je saurais un jour invoquer de l’eau et du pain, comme les plus grands mages de Lune d’Argent !"
"Oui, j’ai foi en toi ma douce, et je sais que tu y arriveras."
Le repas pour démarrer effectué, Dësï était prête.
"Sûre M’am, tu ne peux pas venir ?"
"Non, j’ai beaucoup trop de travail ici ma douce. Va, va et profite ! Apprends, imprègne-toi de tout ce que tu pourras."
La jeune fille fila comme le vent, en toute confiance vers sa journée incroyable !
Pendant ce temps, à la maison, Maman Harkan s’attelait à la tâche. Depuis que l’Homme de la maison les avait lâchement quitté, les temps étaient dure, la jeune mère n’avait que peu de dons comme certains hordeux, et user de ses mains pour travailler la terre, trop souvent dévasté par quelque Pilleur Ossepeste… ce don qu’avait reçu sa fille, serait certainement un plus pour l’avenir pour la famille ; mais en attendant, il fallait tenir bon.
...
Il était tôt ce matin là. Dësïrellkan dormait encore dans son petit lit pendant que Maman Harkan préparait la journée. Un bon pain venait de finir de cuire et emplissait la modeste demeure d’une odeur agréable, et des œufs de raptors saisissaient sur le poêlon, chose exceptionnelle pour cette petite famille sans le sou.
"Debout Dësï ! Le Grand Feulmor est là aujourd’hui !"
En effet, dans un petit bourg entre l’Île Haut-Soleil et la capital Lune-d’Argent, le Maître Mage Feulmor venait rendre sa visite annuelle pour venir guider quelques jeunes hordeux sur de nouvelles voies.
Dësïrellkan avait enfin atteint l’âge de dix cycles, autorisé pour y assister. C’était une petite fille assez solitaire, mais pétillante, et très observatrice ; Maman Harkan l’avait jaugé et savait qu’elle serait faite pour devenir une Grande Magicienne.
Sortant doucement de son lit bien moelleux, la jeune elfe se passa un peu d’eau sur la frimousse avant de se vêtir de sa plus belle robe de magillonne.
Descendant les marches quatre par quatre, elle arriva dans la cuisine toute excitée.
"Tu vas voir Maman, je reviendrais ce soir pleine de savoirs, je te jure M’am, tu verras ! Et tu n’auras plus à te lever trop tôt, je saurais un jour invoquer de l’eau et du pain, comme les plus grands mages de Lune d’Argent !"
"Oui, j’ai foi en toi ma douce, et je sais que tu y arriveras."
Le repas pour démarrer effectué, Dësï était prête.
"Sûre M’am, tu ne peux pas venir ?"
"Non, j’ai beaucoup trop de travail ici ma douce. Va, va et profite ! Apprends, imprègne-toi de tout ce que tu pourras."
La jeune fille fila comme le vent, en toute confiance vers sa journée incroyable !
Pendant ce temps, à la maison, Maman Harkan s’attelait à la tâche. Depuis que l’Homme de la maison les avait lâchement quitté, les temps étaient dure, la jeune mère n’avait que peu de dons comme certains hordeux, et user de ses mains pour travailler la terre, trop souvent dévasté par quelque Pilleur Ossepeste… ce don qu’avait reçu sa fille, serait certainement un plus pour l’avenir pour la famille ; mais en attendant, il fallait tenir bon.
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